Between Codes & Chaos
Entre infiltration et effacement
Between Codes and Chaos explore la tension entre langage, abstraction, présence et disparition.
Deux artistes s'y rencontrent : Lev Bourliot, maître du signe illisible et du geste instinctif, et 100h, plasticien de la dissonance visuelle et de l’effacement symbolique.
Leurs énergies dialoguent dans un même espace, entre chaos graphique et radicalité douce.
🖼️ Exposition visible jusqu’au 21 juin
📍 Galerie Image in Air — 119 rue Saint-Martin, Paris 3e

Lev Bourliot
Le travail de Lev Bourliot explore les tensions entre langage, absence et matérialité.
Sur toile ou papier, il trace des signes bruts, presque violents, qui flirtent avec l’effacement.
Ses œuvres, faites de gestes répétés, de ratures, d’encre et de silence, évoquent une écriture oubliée, instinctive, qui interroge la lisibilité du monde.
Chaque pièce agit comme un fragment d’un alphabet inconnu, à la fois intime et universel.

100 H
100H développe une pratique plastique libre et instinctive, ancrée dans le déséquilibre et la recherche chromatique. Il peint comme on respire ou comme on frappe : avec urgence, avec nécessité. Entre contrôle et chaos, intime et brut, ses œuvres troublent plus qu’elles ne séduisent. Elles déplacent les lignes, ouvrent un espace d’échange où les identités se métamorphosent. Dans ce désordre, il fait surgir une harmonie inattendue – une beauté qui claudique, qui crie, qui respire encore.
Et si l’art ne se tenait plus tranquille ?
Alors que le Centre Pompidou ferme ses portes pour rénovation, cette exposition émerge dans un moment de pause institutionnelle et de réflexion culturelle. Between Codes and Chaos interroge ce qu’il reste du radicalisme lorsque ses cadres se taisent. Elle questionne la manière dont la présence artistique persiste dans des espaces où l’art est attendu pour performer, se vendre ou se conformer.
En mettant en scène un dialogue entre Bourliot et 100H, l’exposition explore le point de rencontre entre l’ordre et le désordre, là où le sens se fragmente en matière, et où l’art reconquiert son propre langage.
Il ne s’agit ni de pureté, ni d’une résistance pour la résistance – mais d’infiltration, de perturbation, et du refus de disparaître.